Wiki source for Blog20090424RechercheGrandeEcole
Suite à https://linuxfr.org/comments/1026873,1.html j'avais envie de répondre, mais peut-être suis-je un peu à côté de la plaque...
Je n'ai jamais trop compris ce manque des intérêts des étudiants ingénieurs pour la recherche, sans pour autant le constater (le manque d'intérêt), hormis que nous avions peut-être d'autres intérêts prioritaires ? Une impression aussi que c'était une orientation des enseignants qui semblaient (à première vue) privilégier leurs doctorants.
Peut-être des choix faits en intégrants, pas forcément remis en cause (ni vraiment discuté) lors de la scolarité ?
//Mais je parlais des diplômés issus des Grandes Écoles (X, ENS, Mines, Ponts, Centrale et peut-être une autre que j'oublie), pas des ingénieurs en général.//
hmmm, tu n'opposerais pas plutôt Universités et Grandes Écoles ? (et t'as sans doute oublié Sup'Elec ou Telecom :D).
Je ne vais parler que pour les écoles du groupe Centrale et de l'ENS : j'ai eu l'occasion de voir qu'il y avait de nombreux labos, qu'il y avait pas mal de doctorants (c'est eux qui encadrent les TD et les TP quand ce ne sont pas les profs), je ne vois pas trop comment tu peux dire que faire une Grande École ne te fait pas côtoyer la recherche.
Que les étudiants ne soient pas intéressés par la recherche, ça éventuellement.
En revanche, pour l'opposition universitaire et ingénieur de grande école, là j'avoue qu'effectivement, j'ai toujours eu du mal à comprendre la démarche à l'université :
- j'ai eu de la chance de pouvoir faire sup'/spé, bosser pas mal pendant 2 ans et vivre sur ces acquis pour voir d'autres choses pendant mes 3 années d'école (notamment m'investir dans l'association des élèves, ce qui me sert bien plus que beaucoup de mes cours ou TP, même s'ils m'ont apporté le bagage et la langue permettant de comprendre de nombreux domaines, même si je n'en suis pas spécialiste).
- ceux que j'ai rencontrés issus de l'université ont (de mon point de vue biaisé) toujours dû plus bosser de ce que j'en ai vu, là où j'ai l'impression que la prépa m'a apporté une meilleure gestion du "coup de bourre". En gros, finir dans les 1ers de son deug pour espérer faire une licence puis maîtrise avec en supplémentaire préparations aux concours pour admis sur titre (soit 4 ans à fond iirc et difficulté croissante, tout ça pour arriver en 2ème année de grande école o_O et encore ramer du fait que certaines matières ne sont pas vues dans le cursus tandis que d'autres ont été plus approfondies).
Après, vu d'entreprise, la distinction se voit moins àmha après quelques années d'expérience (ou pour ceux ayant poussé jusqu'à un DEA pour finalement ne pas continuer et aller en entreprise), même si en grande entreprise, le "biais français" a tendance à chouchouter ses ingénieurs de grande école et les propulser sur des postes (souvent avant qu'ils soient prêts à les assumer... tout ça parce que le bon jour, au bon concours, les résultats ont été au rendez-vous).
M'enfin ce genre d'a priori est àmha bien souvent personnel, le fait que cet a priori est répandu est plus le signe d'un certain corporatisme ou sans aller si loin de l'ordre du "qui se ressemble s'assemble", les enseignants ayant sans doute inconsciemment tendance à différencier les formations. Rétrospectivement, je comprends que les profs privilégient leurs doctorants (quand t'as des populations d'une promo de 300 personnes, dur de distinguer ceux intéressés s'ils ne se manifestent pas, j'ai peut-être eu de la chance dans mes projets où l'attitude des profs était nettement plus intéressée et intéressante).
Je n'ai jamais trop compris ce manque des intérêts des étudiants ingénieurs pour la recherche, sans pour autant le constater (le manque d'intérêt), hormis que nous avions peut-être d'autres intérêts prioritaires ? Une impression aussi que c'était une orientation des enseignants qui semblaient (à première vue) privilégier leurs doctorants.
Peut-être des choix faits en intégrants, pas forcément remis en cause (ni vraiment discuté) lors de la scolarité ?
//Mais je parlais des diplômés issus des Grandes Écoles (X, ENS, Mines, Ponts, Centrale et peut-être une autre que j'oublie), pas des ingénieurs en général.//
hmmm, tu n'opposerais pas plutôt Universités et Grandes Écoles ? (et t'as sans doute oublié Sup'Elec ou Telecom :D).
Je ne vais parler que pour les écoles du groupe Centrale et de l'ENS : j'ai eu l'occasion de voir qu'il y avait de nombreux labos, qu'il y avait pas mal de doctorants (c'est eux qui encadrent les TD et les TP quand ce ne sont pas les profs), je ne vois pas trop comment tu peux dire que faire une Grande École ne te fait pas côtoyer la recherche.
Que les étudiants ne soient pas intéressés par la recherche, ça éventuellement.
En revanche, pour l'opposition universitaire et ingénieur de grande école, là j'avoue qu'effectivement, j'ai toujours eu du mal à comprendre la démarche à l'université :
- j'ai eu de la chance de pouvoir faire sup'/spé, bosser pas mal pendant 2 ans et vivre sur ces acquis pour voir d'autres choses pendant mes 3 années d'école (notamment m'investir dans l'association des élèves, ce qui me sert bien plus que beaucoup de mes cours ou TP, même s'ils m'ont apporté le bagage et la langue permettant de comprendre de nombreux domaines, même si je n'en suis pas spécialiste).
- ceux que j'ai rencontrés issus de l'université ont (de mon point de vue biaisé) toujours dû plus bosser de ce que j'en ai vu, là où j'ai l'impression que la prépa m'a apporté une meilleure gestion du "coup de bourre". En gros, finir dans les 1ers de son deug pour espérer faire une licence puis maîtrise avec en supplémentaire préparations aux concours pour admis sur titre (soit 4 ans à fond iirc et difficulté croissante, tout ça pour arriver en 2ème année de grande école o_O et encore ramer du fait que certaines matières ne sont pas vues dans le cursus tandis que d'autres ont été plus approfondies).
Après, vu d'entreprise, la distinction se voit moins àmha après quelques années d'expérience (ou pour ceux ayant poussé jusqu'à un DEA pour finalement ne pas continuer et aller en entreprise), même si en grande entreprise, le "biais français" a tendance à chouchouter ses ingénieurs de grande école et les propulser sur des postes (souvent avant qu'ils soient prêts à les assumer... tout ça parce que le bon jour, au bon concours, les résultats ont été au rendez-vous).
M'enfin ce genre d'a priori est àmha bien souvent personnel, le fait que cet a priori est répandu est plus le signe d'un certain corporatisme ou sans aller si loin de l'ordre du "qui se ressemble s'assemble", les enseignants ayant sans doute inconsciemment tendance à différencier les formations. Rétrospectivement, je comprends que les profs privilégient leurs doctorants (quand t'as des populations d'une promo de 300 personnes, dur de distinguer ceux intéressés s'ils ne se manifestent pas, j'ai peut-être eu de la chance dans mes projets où l'attitude des profs était nettement plus intéressée et intéressante).